Camiri et Riva

(Du 25 juillet au 2 aout 2011)

C’est toujours un grand moment un passage de frontière pour un pays inconnu. En partant de Salta (Argentine), un bus pouvait nous emmener a Sant Cruz de la Sierra à l’est de la Bolivie. Comme le bus devait arriver a 22h30 dans cette ville inconnue, nous avons decidé de coller aux principes de securite mis en place depuis le debut du voyage : ne pas arriver de nuit dans une ville inconnue. Nous descendrons 5h avant dans une ville sans interêt aucun : Camiri.

Le passage de douane s’est passé de façon presque exemplaire. Sortie d’Argentine : facile, un tampon et basta. Entrée en Bolivie : facile aussi, comme au MacDrive à la fenêtre exterieure du bureau, qui est justement a coté de la barriere jaune-noire marquant la sainte separation. On craignait la petite taxe speciale gringuitos mais, peut etre parce qu’on a été géré par l’équipe du bus, ils ne nous ont rien demandé. Et puis… en retournant gaiements vers le bus… c’est presque le drame. L’impossible était arrivé. Le tampon d’entrée en Bolivie était daté du 23 juillet alors que nous venions de sortir d’Argentine un 25 juillet, autre tampon a l’appuis. Que se passe-t-il, que faire, qui nous en veut, pourquoi, et si dieux n’existait pas ? al’ultime question étaitde savoir si c’était l’heure oú nous devrions parler la main sur le portefeuille dans un bureau sans fenetre Mac Drive. Mais non !!! Apres une analyse fine de la situation, la conclusion a été que le 5 par dessus le 3 passerait très bien. C’est muni d’un oeuil qui vallait trois milliards et d’un savoir faire peut être millenaire, que le douanier a retamponné, au millimetre près, son propre tamponnage.
Nous retournons ainsi heureux au bus. Le chauffeur qui connaissait notre probleme, regarde les nouveaux tampons (Double couche) et fait remarquer qu’il n’y avait pas d’inscription notant la durée de sejour autorisée. Serions nous maudits ? En fait la durée était indiqué sur la feuille volante. On a reussi a repartir le coeur leger.

Camiri.
Les bus est arrivé avec les 2h de retard, prises le matin dans un embouteillage argentin. Camion+ tracteur +boum=personne ne bouge. Au moment de prendre un taxi, je sens que Fadia pourrai demander a une dame qui a l’air de retourner en ville en voiture, si elle ne pourrait pas nous déposer. Ca tranche beaucoup avec la reserve necessaire pour faire ses premiers pas dans un pays d’aussi mauvaise reputation (Cf le site de notre cher gouvernement) mais que voulez-vous, il y a des jours ou le flaire fait taire toutes les craintes. Redoublant de gentillesse, au moment de nous deposer a l’hotel, elle nous invite a venir prendre un café le lendemain. C’était le debut d’une des histoires les plus sympas du voyage.
On est resté 8 jours a Camiri et avons vu Riva chaque jour. L’invitation a boire un café a précédé l’invitaiton a faire un tour en voiture, qui a précédé une invitation a manger chez elle, à laquelle nous avons répondu par une invitation a manger au restaurant, qui a été suivi d’autres cafés et ballades en voiture. Il n’y eu plus « rien a faire a Camiri ». On a demandé quand même a Riva et sa soeur Carmen (De passage aussi a Camiri) si ça ne les fatiguait pas de nous voir chaque jour. Elles ont dit que ça les changeaient de la monotonie d’une vie de petite ville de campagne.
Grâce á elle nous avons pu voir : une petite ferme qui fait de la canne a sucre, une usine de pompage de produits pétroliers et pas mal de rues de Camiri.
La ferme. Après être allé voir la rivière qui longe Camiri, on est passé boire un jus de canne frais. C’est carrement bon et en plus ca permettait de voir un peu la ferme et tout ce qui y fait plaisir : veaux, canards, pressage de la canne, préparation d’une sorte de dessert a base de jus de canne dans une grand recipiant chauffé au feu de bois.
Usine de pompage. Riva a des chambres à louer et l’une d’entre elle est louée a un ingenieur responsable d’une petite usine de pompage/stockage sur le reseau Santa Cruz-Sucre. Le gars a fait visiter le site. Il a expliqué le fonctionnement. Sa pompe fait partie d’un systeme de 5 ou 6 pompes qui jalonent l’oleoduque. Il pompe des produits rafines comme la gazoline, le diesel et aussi du gaz. Un aspect surprenant pour nous gringos (Blancs du nord ou d’europe) c’est qu’ici a Camiri, ville vivant de l’activité pétrolière (Il y a quelques extraction aussi), il n’y a pas d’equipe de pompiers specialisés. Ce sont eux les pompiers en cas de probleme, les 2 gars de permanence sur le site. Ça le fait marrer. En un sens il vaut mieux prendre ça au second degré.

Pas mal de rues de Camiri. Plusieurs fois nous sommes nous retrouvés dans la voiture de Riva. Une fois je l’ai même conduite parce Riva n’aime pas les chemins pentus et tortueux. Bref, grace a ces petits tours en voiture on a pu remarquer que pour Riva, faire un tour en voiture c’est : un but de depart puis flanner dans les rues en agrémentant de coucous de-ci de-la. C’est une activite polluante certe mais qui lui permet de passer un peu le temps. Une fois, c’est le chef de la station de pompage qui nous a fait le numéro de ballade dans la ville. Serai-ce un sport national ?

Voila. Apres avoir fait quelques cadeaux littéraires à Riva et l’avoir fortement invité a essayer de venir en France ou nous l’accueillerons avec toutes les commodités d’usage, il a fallu repartir vers de nouveaux horizons.

Extraction du jus de canne

 

Litterature religieuse

Maté géant

Jus de canne frais

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2 réponses à Camiri et Riva

  1. claire dit :

    maté géant devant matta grande!! ouh là là c’est bon ça!!

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