El Chalten

( Du 24 au 27 novembre 2011)

El Chaltén est la capitale Argentine de la randonnée. Ça donne envie d’y séjourner assez longtemps pour parcourir tous les sentiers des environs, d’autant plus que de cette zone peut se voir, quand il fait beau, le fameux mont Fitz Roy.
Hélas, c’est officiel depuis quelques jours, le retour de Philadia est programmé définitivement pour le 10 décembre 2011, et le temps est donc compté avec sévérité, les étapes seront désormais courtes.

Nous sommes logés dans un petit Hostel fraichement ouvert et avons pris 2 lits dans un dortoir que nous partagerons avec un couple Australo-Neozélandais. Les lieux sont réduits au strict minimum et il n’y a pas encore Red Hot Chilli Peper a fond toute la journée, ça sera supportable. L’avantage de ce genre de lieux c’est qu’on s’y fait vite de nouveaux potes. En l’occurrence, le couple du dortoir, des allemands et un Australien de 55 ans qui en est à son 10ème grand voyage entrecoupé par son travail d’instituteur. C’est LE personnage mythique du moment : guitare à la main il peut chanter Jacques Dutronc ou d’autres fantaisies. Ses anecdotes croustillantes sont des perles : 1ers voyages en Inde, 1 vache dans sa chambre d’hopital, ou de l’intérêt de parler vietnamien et dire à ses élèves « je vais en parler à ta mère » dans la langue pour qu’ils comprennent bien que si sa mère ne parle pas anglais et bien le maitre, lui, il parle vietnamien !!!!!!!!!! Sacré Shane… on se revera à Paris, déstination obligatoire de ses grands périples.

Bien sûr on a fait une grande balade. La plus grande d’ailleur: 8 heures. C’est le coté décevant de El Chalten Capitale de la randonnée. Il n’est franchement pas nécessaire de camper pour profiter de tout. Lors de cette balade nous avons croisés 3 emplacements de campings tous situés à moins de 4h de la ville. Les paysages sont très beau c’est sur, mais pour le grand frisson de l’isolement total il faudra chercher ailleurs. Le temps était bien pourri lors de cette sortie. Accés au 1er lac fermé. Le 2ème lac était accessibles et les nuages assez hauts pour voir le glacier finir sa course dans l’eau. En redescendant au village le temps s’est découvert. A l’hotel, sur les coups de 18h30 Shane s’écrit  » putain, il est là le Fitz Roy » (Oui Shane parle aussi français et allemand). Quelle chance, le sommet Fitz Roy est peut être un des plus timides au monde, souvent caché dans un gros nuage. Ce soir là nous avons pu le voir prés de 1h30 : qu’est ce que le bonheur ???!!!???

Qu'est ce que le bonheur ??!!??

C'est bien lui : Fitz Roy!!!!

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El Calafate et le glacier Perito Moreno

(du 20 au 24 novembre 2011)

 

Lors de cette nouvelle étape en Patagonie, on vient essentiellement a El Calafate pour aller voir le glacier Perito Moreno, site Unesco (encore un, oui ^^).
Apres une courte nuit, on change d´hotel, pour aller un peu plus au centre (mais bon, surtout parce que le 1er hotel avait besoin de notre chambre…) L´un dans l´autre, on paye beaucoup moins cher dans le 2ème, et on a une petite cuisine a notre disposition !
Et voila sur quoi on tombe quasi devant notre porte…

Le 1er jour, il fait super beau. Et… ca n´est que le lendemain qu´on se rendra compte qu´il s´agissait d´une exception… Eh oui, le lendemain, le jour le plus pluvieux de notre séjour, on se retrouve devant le glacier Perito Moreno où l´on « jouit » d´un micro-climat a glacer les os !  Malgré cela, je n´ai pu retenir un cri d´admiration depuis le bus, lorsque le glacier est apparu au détour d´un virage ! C´est impressionnant ! Les reflets bleutés de la glace, l´impression d´intemporalité, le froid…  tout ajoute a l´emotion.

Et il y a les chutes de glace ! Des morceaux de plusieurs mètres se détachent, et tombent dans un fracas assourdissant dans le lac. Oui, c´est un glacier qui « plonge » littéralement dans le lac Argentino. Autant vous dire qu´on n´a meme pas la moindre once d´envie de s´y baigner…
On a fait une pause, pour réchauffer le corps de quelques degrès en allant boire un chocolat chaud dans la cafétéria. Le chocolat est une tuerie ! Je crois qu´ils ont fait fondre 3 plaquettes de Lindt pour l´élaboration d´un seul verre…
De plus, pendant la dégustation, on peut visionner les films des chutes de glaces les plus impressionnantes des dernières années.
Puis, on est retournés admirer le glacier…

Un gros bout en train de se détacher

Vous voyez ???

Le glacier Perito Moreno

La partie la plus proche du glacier... mais où est Philippe ?

Un bébé glacier...

Quand on finit par rentrer a l´hotel, on est vannés. Mais on a passé une très chouette journée.

Le lendemain, sur les conseils de Juan, un argentin croisé à Ushuaia, on est monté au sommet du mont Gualicho. Et arrivés en haut, la récompense ! Un Condor nous attendait !!!!!
On lui a pris au moins 1000 photos et il est resté avec nous pendant qu´on mangeait nos sandwichs ! Presque trop beau pour etre vrai !

Philippe qui tente l´approche...

Notre copain condor

Le show rien que pour nous

Il est grand hein ?

Du coup ca me rend bien contente !

mmm.... ca s´mange ça ou pas ???

 

Et le jour suivant, nous nous sommes transférés a El Chalten, la capitale de la randonnée !

 

Photos en vrac :

Encore une chute

Vue depuis les mirador (points de vue)

Vue d´El Calafate depuis le mont Gualicho

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Ushuaia, bout du monde, bout du voyage.

(Du 14 au 20 novembre 2011)

Ushuaia, Nicolas Hulot, le shampoing, les rêves pleins la tête. C’est forcement dans cet état d’esprit qu’on arrive dans cette ville quand on est Français et qu’on a passé trop de temps devant la télévision. C’est un peu péremptoire mais comme c’est mon article à moi… j’ai le droit de raconter ce que je veux.
Pour la petite histoire, on est arrivés ici de manière presque catastrophique. Le bus qui a fait la trajet de Punta Arenas (Chili) à Ushuaia est tombé en panne et la gestion des 2 chauffeurs a été celle qu’on aurai attendu d’une équipe Népalaise si on avait eu les meilleurs préjugés du monde. Ils ont mis 7 heures pour faire mobiliser 2 bus de la ville voisine qui etait à 10mn d’autostop et ce sont les passagers qui ont eu l’idée d’aller chercher un téléphone dans l’estancia voisine au bout de 3h. Bref, c’est après avoir affronté tous les doutes jalonnant ce genre de pente glissante que nous sommes arrivés à Ushuaia à 3h du matin et non pas 20h30.
Cette arrivée tardive nous a mis bien mal à l’aise car on allait être reçu en Couchsurfing. En plus, le gars qui devait nous recevoir avait été convaincu par un de ses potes de re-tenter sa chance aprés deux experiences d’hébergement négatives. Mais le père Andres est une crème et quand on a réussi a le joindre a 22h30 il nous a tous simplement dit qu’on pouvait débarquer à n’importe quelle heure, que lui dormirai mais qu’il se leverai pour ouvrir la porte. Ça fout une larme à l’oeuil non ?

Le sejour à Ushuaia est émminement marque par le couchsurfing. Pour le 1er déjeuné a Ushuaia, il a été convenu de faire un Asado (Une grillade) chez Andres. On en a profité pour ramener 2 Suisses rencontrés dans le fameux bus de la veille. A mi-asado, voici Mario  qui débarque chez Andres et a fin-asado arrive Guillermo. Les 2 sont aussi du monde couchsurfing et c’est d’ailleur Guille qui a motivé Andres pour nous recevoir. De file en aiguille, Mario invite tous le monde a venir boire le café chez lui. Il parrait que la police se fout qu’on soit 7 dans la voiture… Ensuite balade le long du canal de Beagle. Pour ne pas en rester là, la femme de Mario, Stella, a demandé si on voulait manger chez eux le soir… Voila comment on passe le mach 4 mondain en moins de 24h. En fin de soirée, le programme est bien avancé. Le lendemain, nous ferons un diner francais, le sur-lendemain pic-nic au bord d’un lac et le sur-sur-lendemain diner Suisse et le sur-sur-sur-lendemain repas de fruit de mer. Comme la machine ne devait jamais s’arrêter, une autrichienne conviée au diner fruit de mer se donne la charge de faire un diner autrichien pour notre derniére soirée à Ushuaia, le samedi soir.

Pour tacher de consommer toutes ces calories, une balade a été organisée avec Guillermo. C’est quand même lui que nous avions contacté à la base et pas pour un logement, juste pour partager son gout des paysages d’Ushuaia. La balade a duré 4h, le temps de monter voir une lagune nichée dans un cirque montagneux. Ca a venté, ca a crachouillé, ca a même neigé quelques instants mais nous avons resisté au choc et quelques eclaircies ont permis de faire des photos potables. Comme le disent nos hotes, il faudrait plus d’une vie pour se taper toutes les balades à moins de 100km d’ushuaia, c’est vraiment un coin super. Il est assez frappant de remarqué que sur la dizaine d’habitant d’Ushuaia a qui nous avons parlé, plus de la moitié ne sont pas nés la. En plus, la plupart se sont installés ici suite a un sejour en vacance. Ushuaia possede un charme surpuissant.

Pour finir, nous avons fait un des classique de la ville : le tour de bateau dans le canal de beagle. Ca dure 4h, ca permet de voir des lions de mer (qui puent), des oiseaux et le fameux phare « les éclaireurs ». Sur une des iles, petite explication des uses et coutumes des autochtones disparu a cause de l’homme blanc. dans ce froid de canard, les indiens Yamanas vivaient cul-nu et s’enduisaient de graisse de lion de mer pour se rechauffer… à méditer. On vote plutot pour le couchsurfing.

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Puerto Deseado

(Du 6 au 11 novembre 2011)

Le grand sujet á Puerto Deseado est d’aller voir les pingouins à panache jaune. On est arrivés a l’hotel a 22h30 et le patron à voulu nous brancher direct’ sur un tour pour le lendemain matin avec l’argument que peut être qu’il n’y aurai pas d’autres tours les jours suivants. Le voyage a tendance a rendre méfiant vis-á-vis des gens qui vivent du tourisme et on a préféré se laisser une chance de trouver moins cher une autre fois. En fin de compte  la méfiance nous a perdu. Un autre tour a failli s’organiser et s’est annulé au dernier moment car une partie du groupe s’est désisté.

A coté de ça, j’ai cherché à pêcher. C’est le patron de la boulangerie qui nous a mis en contact avec une de ses connaissances. Jorge et Lucia etaient vraiment sympas et nous ont fait faire un tour de voiture pour visiter quelques coins intéréssants des allentours car le temps n’était pas bon pour pecher. En plus un autre jour ils nous ont invité a boire un maté chez eux. Ils en ont profité pour nous proposer de loger chez eux a moindre frais… mais on ne sait toujours pas si ils étaient calculateur ou quoi.

Enfin on a fait une petite balade Presque en solitaire. Puerto Deseado est situé sur un Ría, ce qui veut dire en Espagnol une embouchure ou l’eau de mer est plus forte que l’eau claire. Donc c’est de l’eau salée sur quelques kilometres en amont. Si quelqu’un connait un mot equivalent en francais… Donc presque solitaire parce qu’en debut de parcourt on a rencontré le chien du camping qui est venu se ballader prés de 3h avec nous. De temps a autres il claquait des sprints de folie derriere des lievres apeurés. Ensuite on a rencontré un couple d’espagnoles avec qui on a chemine quelques temps.

Malgré le loupé des pingouins on est bine content d’être passé a Puerto Deseado qui recelle d’un charme et d’un calme certains, que peut être certains chercheront aprés leur passage a Puerto Madryn.

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Puerto Madryn à la recherche des baleines

(Du 3 au 6 novembre 2011)

Tous le monde va a Puerto Madryn pour visiter la fameuse Péninsule Valdés où viennent gîter des milliers (Millions ?) d’animaux marins à partir de septembre. L’accueil en ville n’est pas spécialement chaleureux, mais peut être est ce à cause des touristes qui ne sont pas là pour les relations humaines, mais pour les relations animales.

Pour faire simple et efficace dans une ville qui ne vaut pas le détour, il faut lacher un bon billet pour payer un tour organiser : peninsules Valdes + tour en bateau a la recherche des baleines. C’est ce qui fût fait.

Le tour commence le matin vers 8h. Un minibus passe à l’hôtel muni d’une guide bilingue bien sympathique. 3 arrêts du nord au sud de la côte est de la peninsule nous ont permis de voir ou d’appercevoir pas mal de bestioles : tatou à poils longs, éléphants de mer, loups de mer, pinguins de magellan, renard gris, sorte de campagnol, sorte de migale, lezards bleus ou jaune selon l’humeur, nandou de Darwin, mara, guanaco, orques, dauphins et baleine franche australe. Une bonne journée pour faire avancer notre culture générale animalière. Bref, les sous-sous ont pas été dépensés pour rien.

Baleine. Le clou du spéctacle, c’est le tour en bateau pour aller voir les baleines. Le grand bateau pour 60 personnes nous attendait sur la plage de Puerto Pyramide, ville qui semble plus sympathique de Puerto Madryn (Erreur stratégique de notre part). Ici il n’y pas d’embarcadèresç, des tracteurs déposent et sortent de l’eau les bateaux d’exploration. La petite équipe de guide qui nous gère fait un petit speech en début de ballade pour nous expliquer le fonctionnement du bateau et commencer a gèrer les ardeurs de ceux qui se voyaient déja courrir d’un pont a l’autre du bateau pour faire les meillerus photos au risque de faire tomber des copains à l’eau et sans se render compte que le vacarme sur le pont est un bruit qui se transmet dans l’eau et effarouche nos cousins mammifères marins. Ceci fait, une fois le bateau incrusté et accepté dans la zone de vie des baleines (Tout l’art du capitaine), on se retrouve avec plaisir, une bande de 60 touristes, calmes et presque aussi silencieux qu’une classe de grande section de maternelle pendant la sieste. Pour le coup, ce sont les guides et le capitaines qui ne réussissent pas á réprimer leur cris pour nous indiquer quelques saut de baleines. Globalement c’est donc dans un calme divins que nous pouvons admirer les passages à l’air (Nez, bouche, dos, parfois une énorme queue) des mamans baleines toujours accompagnées de leur unique petit. Le capitaine qui est plus haut que nous, anticipe les sorties des baleines en cherchant leur silhouette dans la profondeur des eaux. C’est parfois un grand soufle gras et doux qui fait tourner la tête vers une baleine située à 40m de nous. Aux oreilles, ces soufles beignent dans l’écrin de calme d’une mer au soleil couchant.
Il semble que nous ayons eu beaucoup de chance en voyant un bébé baleine blanc (Non pas l’espèce baleine blanche). Les quelques 5 spécimens qui maissent chaque année ici ne sont pas des albinos. Leur couleur blanche ne percistera pas plus d’un an.

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