Du 8 au 10 octobre
Sur le pont superieur, nous ne sommes pas les seules a regarder Osaka et le japon nous quitter. Les 3 mois qui viennent de s’ecouler sont certainement parmis les meilleurs de ce voyage. Grace au WWOOF la vie de famille japonaise s’est ouverte a nous et ca n’a pas de prix. Le couchsurfing aussi a permis de se rapprocher de la vie des gens, expat ou locaux.
Il faut desormais commencer a oublier ce sublime pays et penser au futur. Contrairement au bateau Qingtao-Shimonoseki, ce bateau qui va d’Osaka a Shanghai est plein de touristes occidentaux. Donc ca papote. On rencontre 2 couples de Suisse et un couple Israelien.
Mireille et Roger sont Suisses Allemands. Cela fait 2 ans qu’ils ont enfourche leurs velos pour se ballader loin loin loin. Yen a des plus fous que nous. Le rythme de voyage n’est pas le meme, ils voient les paysages autrements. Il y a des avantage et des inconvenients.
Vincent et Maudes sont suisses roman et donc parlent francais avec uun accent charmant. Cela fait 3 semaines qu’ils ont quitte les alpages suisses sans enfourcher de velo. Comme d’habitude c’est l’occasion de decouvrir nos voisins. On decouvre le fonctionnement de la Suisse. C’est une republique federales, il y a une grosse 20ene de cantons avec une grande autonomie d’action pour les legislations. Comme on est inculte, on a demande si ils avait un roi, un president ou un 1er minister. Ca fout la honte. C’est comme ca qu’on a appris pour la republique federale, et qu’on a decouvert qu’ils elisent en fait un groupe de 5 personnes. Donc en Suisse, il n’y a pas de vrai patron aux plein pouvoir, ca discute toujours, et peut etre que c’est pas plus mal. Ca donne de la lenteur, mais ca laisse toujours tous le monde dire sont avis sur les choses. Le systeme de santé est beaucoup plus privatise que le notre, il coute assez cher, mais il reste tres efficace en cas de coup dur. Comme chez nous quand il y a un gros accident de la vie, il y a de la solidarite a 100%.
Apres quelques bols de nouilles et 2 petits dejeuners (Un japonais et un chinois), on a debarque a Shanghai. Comme pour arriver a Calcuta, pour arrive a Shanghai en bateau, il faut remonter un fleuve. Ca donne le temps de redecouvrir du bout des yeux, cette chine que l’on connait déjà. Tous nos amis Suisses savent que notre premier repas sera fait de petits pains fourres cuits a la vapeur. Le Japon est momentanement oublie, ca fait plaisir de revenir en chine.