Du 21 au 27 avril 2011
Comme dans un mouvement de fuite urbaine, on a atterri dans cet endroit fantastique qu’est Kaikoura. Nos copains francais, Pierrick et Laeticia, rencontrés a Kepler Track, nous ont raconté avoir adoré l’endroit…
Apres a peine 3 heures de route de Christchurch, on arrive en bord de mer. Depuis le bus filant a toute allure, on voit que la mer est agitée mais aussi, un phoque faisant la sieste ca et la…! Waw ! On comprend pourquoi on peut adorer l’endroit !
On a eu une bonne et une mauvaise nouvelle avec l’hotel qu’on avait reservé. La mauvaise : la chambre reservée n’etait plus disponible… Mais la bonne : la réceptionniste nous donne pour le meme prix une chambre avec SdB ! Cool…. Enfin, jusqu’a ce qu’on s’apercoive qu’une ventilation hyper-bruyante tourne en permanence. Dans l’apres-midi, Philippe se dit qu’il ne pourra pas dormir la nuit avec ce bruit et retourne voir la reception. Quand il revient, il me dit qu’on va changer de chambre. Je le suis… et la, on arrive dans une chambre a l’étage, superbe, orientée au soleil et avec tout le confort. On a une Deluxe machin mais toujours pour le meme prix que la chambre standard sans SdB !
Le systeme des Backpacker Guesthouse (hotel de routard) est hyper répandu en Nouvelle Zelande. Le standard est : chambres et dortoirs plus ou moins avec SdB integrées mais en fait, tres souvent ce sont des douches et sanitaires communs. Il y a une ou plusieurs cuisines equipées, une machine a laver, des télés communes avec des DVD, location de vélos et du personnel hyper souriant et aidant.
Comme pour feter notre arrivee, on se prépare un bon plat de moules a la crème, lardons et champignons. Et ici, les moules sont é-nor-mes. C’est quasiment 5 fois la taille de nos moules bouchot.
Bon, en fait c’est plutot Philippe qui cuisine. Et il a fait ca mieux que Leon de Bruxelles ! Manquait juste les frites a volonté 😉 Oui… et la binouze… ;-))
Le soir, Philippe va observer les etoiles avec un gars du coin. Comme c’est nuageux, la séance est ecourtée mais il est bien content, il a appris des choses.
Le lendemain, je me leve assez excitée… c’est le jour de mon bapteme de saut en parachute !!!
Moi seule saute, theoriquement. Philippe me dit qu’il prefere se reserver pour un saut en solo. En fait, le bapteme est un saut en tandem, le baptisé (moi , en l’occurrence) et le moniteur. Et en fait, le moniteur fait quasiment tout et en particulier c’est lui qui donne l’impulsion pour sauter de l’avion. Et en fait c’est quasiment que ca qui donne le coup d’adrénaline. Bref, Philippe voudrait se laisser l’occasion de faire un cours et puis de sauter en solo. Il veut encore plus d’adré quoi 😉
On vient nous chercher en milieu de matinée. Puis, pendant une petite ½ heure on fait la connaissance de Henk, le moniteur et de sa femme Sarah. Il est assez marrant et plein d’energie. On lui pose pas mal de questions et Philippe apprend que le saut en solo, c’est pas facilement accessible pour un débutant… et c’est comme ca qu’il se décide, quasiment au dernier moment a sauter aussi !!! Le copieur !
Quand on est prets, avec tout le matos sur le dos, on a les dernieres consignes de securité et puis c’est l’heure d’y aller. C’est moi en 1er.
La montee en avion offre une vue splendide sur les montagnes enneigées, la mer et ses plages, et la verdure environnante. Je suis quasi hypnotisée. Du coup, aucun stress. Et quand on commence a se préparer pour le saut, et ben tout parait simple et naturel. Il y a bien une petite difficulté : quand la porte de l´avion s´ouvre et que je dois poser les pieds sur le marche-pied, le vent est trop fort et des que j´essaie de sortir les jambes, elles sont comme aspirées vers la droite. Puis des que j´y arrive, je suis poussée par l arriere et hop ! nous voila en chute libre !
Bon, j´ai un tout petit moment de déception parce que le Canyon swing (cf Queenstown) était bien plus chargé en adrénaline. Malgré tout, la chute libre fait un effet assez terrifiant. Il y a vachement trop d´air qui arrive et si on ne ferme pas bien la bouche, c´en est presque « etouffant ». Oui, je sais de l´air etouffant, c´est un peu bizarre, mais c´est vraiment l´impression que j´ai eue. Alors en fait il y a 30 secondes de chute libre, pendant lesquelles on se concentre sur la respiration, on essaie de regarder le paysage, et… on fait des photos ! Eh oui ! Bon la, comme j´ai pas bien pensé la chose, les photos sont deja rentrées en France… vous n´aurez donc que nos photos amateur.
Et puis c´est le tour de Philippe. Il fait l´idiot avec le moniteur, et c´est bien dommage qu´on n´ait pas toutes les photos parce qu´il y en avait des super, mais bon… Philippe va donc dans les airs, se jette dans le vide et enfin, on se retrouve…
Apres tout ca, on dejeune et on va faire une balade au bout de l´estuaire, le point Kean. C´est lá que se trouve une bonne partie des colonies de phoques qui viennent se reposer entre 2 sessions de peche intensive.
Et, il y en a partout ! C´est assez incroyable de voir ces animaux dans leur milieu de vie mais d´aussi pres ! Beaucoup dorment et certains nous font des petits shows. Il est déconseillé de s´approcher de trop pres mais on peut raisonnablement se mettre a 2-3 metres.
Un autre jour, on reviendra pour se faire la balade complete autour de l´estuaire, ca prend 3-4 heures et on rencontre encore pleins pleins de phoques le long de la cote.
A part les balades natures, le sejour a Kaikoura nous a permis de rattraper un peu de retard sur le blog (certains auront remarqué…) puisqu´on a eu 3 beaux jours de pluie a la fin de la semaine…
On a aussi profité du sauna et du jacuzzi, ainsi que de la piscine de l´hotel. Ca c´etait grandiose. Puis quand il s´est mis a pleuvoir, on a sociabilisé avec Tony, un francais qui bosse a l´hotel pour payer sa chambre. C´est un systeme assez fréquent en NZ. Et ensuite, on a passé nos soirées avec lui et ses potes, 2 autres francais, Fred et Yann, et une australienne de Tasmanie, Millie. Tout ce beau monde est basé a Kaikoura depuis plusieurs semaines pour profiter du site de surf.
Soirées a gouter les ormeaux pechés par les copains, a discuter de la vie, de l´anglais (un probleme pour eux tous… heu, mis a part pour Millie, hein), des symptomes…
Et un beau jour, on s´est remis sur la route, direction Christchurch, ou, meme si on n´a pas trouvé de bénévolat, on va passer quelques jours.
Photos en vrac :