Shimonoseki mon amour

Les 10 et 11 juillet 2010

On y etait !!!!! Shimonoseki, le Japon, des japonais partout, des voitures japonaises, des batiments japonais, des magasins japonais et une Fadia Japonaise. Comme on l’a dit au dernier episode, Fadia pouvait parler japonais. Apres avoir ferme la consigne sur le plus gros des bagages, la premiere mission nipone consistait a aller chercher une librairie dans la ville d’a cote pour y denicher un dictionnaire de japonais.
Fadia nous acheta sans encombre, et avec un flegme britannique, des billets de train pour aller a Kokura. 1er train, 1er choque. La controleuse, ou manager de cabine, passe 2-3 fois dans les wagons quand elle n’annonce pas au micro le nom des stations. Voici le detail pour passer d’un wagon a l’autre : arreter de marcher en arrivant devant la porte (Normal jusque la), se retourner, s’incliner les mains collees sur le pantalon pour saluer les passagers  (Ou saluer son lieu de travail), se retourner, ouvrir la porte, la refermer, ouvrir la porte du wagon suivant, la refermer derriere soit, faire face a la cabine,  saluer bien bas les passagers les mains toujours aussi collees au pantalon, traverser le wagon en tournant la tete de droite et de gauche pour se rendre disponible a une requette de passager qui se veut fort rare.  Les japonais font le boulot !!!!! C’est pas tres clair en francais, mais en anglais ils disent  « you did the job », qui se rapproche plus de « t’as carremennt bien fait le boulot », ou « tu assures ». Voila, on etait sur le cul apres a peine 1h de japon et alors que le sake du matin ne  faisait presque plus d’effet.
Au magasin (Depato), on a trouve la librairie, on a trouve les prix trop cher pour un voyageur mais comparable a la France, et on a trouve : le sous-sol. Le sous-sol du centre commercial japonais, c’est la qu’il  y a la bouffe. Qui se souvient de Tucco dans le cimetiere a la fin de « le bon la brute et le truand » ? On aurai pu ressembler a ca en manquant de contenance. Mais on voulait pas se faire expulser tout de suite. 4 barquettes de sushi et sashimi nous ont siuvit jusqu’au coin degustation qui consiste en 3 tables et six chaises judicieusement installees devant 2 distributeurs de boissons. En fait au japon, il va s’averer difficile d’etre loin d’un distributeur de boisson. On etait heureux, va sans dire. Une guesthouse nous attendait pour 17h et le lendemain une famille nous accueillerai comme leur… employes, ou plus si affinite. L’avenir ne pouvait etre que radieu, vu de cette table garnie, en sous sol d’un DEPATO.
A 17h, apres 20 min de bus, la guesthouse nous ouvrait sa chambre. Le cafe et le the sont a volonte mais il faudrait deguerpir demain des 10h. C’est la methode guesthouse nipone, on y vit que de 17h a 10h du matin. Comme on est tout seul, le gentil monsieur mettra un panneau « familly time » sur la salle de bain. On pourra decouvrir la salle de bain japonaise a deux.  On reparlera des salles de bains japonaises. On est alle chercher a manger au magasin de proximite le plus proche sous la pluie, puis on a utilise la salle de bain et dodo. Les lits ont ete fait en un eclaire comme le tenancier avait presente la methode a l’aide de son mini-tatami, de ses mini draps et de son mini japonais, pour bien faire comprendre. Sont fort ces japonais.
Apres le petit dej’, il a fallu remettre le gros des bagages dans une consigne a 5euros (Bigre de bigre) de la gare pour se sentir leger et visiter un peu la ville. Un bus nous a depose devant le fameux marcher au poisson de Shimonoseki. Il faut savoir que Shimonoseki c’est LA VILLE du poulpe (Tako) et du fameux Fugu, le poisson qui tue, enfin qui essaye de tuer.
Desole de parler encore de sous. Qui aurai cru que d’acheter le poisson au producteur eu ete moins cher se trompait. C’etait pas moins cher, voir meme plus cher qu’au DEPATO, mais si on avait pas ete backpacker mandiant, on aurai trouve ca raisonnable. On reviendra un jour avec un vrai budget, non de dieux !!!!!!! On a pris des croquettes de poisson et un peu de sushi, les plus petits et surtout pas de Fugu. La vue etait gratuite et c’etait le detroit de Kammon. Malgre le vent, les victuailles ont bien fini dans nos estomac. Pour le retour au centre ville, le vent etait dans notre dos : confortable japon !!
Lors de cette ballade le long du detroit, on a rencontre des pecheur de poulpe (Tako) et on est passe au musee oceanographique. Pour des raisons de temps et de budget, la visite a ete reportee. Dans le hall d’entree, il y avait un squelette de baleine et d’autre de dauphin afin de pouvoir comparer leur anatomie et en particulier un reste de bassin (mammifere n’est ce pas…), sorte de bout d’os en arc noye au millieu de la viande et sans plus aucune fonction a priori.
2eme train : le train pour Tokuyama (Compagnie JR) parti vers 16h30 et devai arriver vers 19h30. A ce moment la de notre vie, on pensait encore que les japonais etaient des gens plutot sur la reserve et qu’a part avec les membres du WWOOF, il faudrai cogner dur pour etablir des contactes plus avant. Apres ce voyage en train, une breche serai largement ouverte dans ce fondamental des prejuges internationaux. Deux stations apres le depart, une dame, assise de l’autre coter du couloir (Limite spatio-psychologique, s’il en est), nous acoste sans vergogne pour savoir d’ou nous venons. A la moitie de la reponse elle propose de venir s’assoir en face de nous avec sa copine. Voila, la conversation allait durer 1h jusqu’a leur station. La dame est enseignante (Peut etre cela aide-t-il a avoir la conversation facile) et s’interesse au voyage et au travail dans la ferme qui commencera demain. Personnellement, je ne sais pas combien d’enseignant francais accorderaient avoir engage la conversation avec un etranger, dans un train, par simple curiosite. Grace a cette dame, le japon continuait de nous conquir.
A coter de ca la pression montait. En descendant du train, il faudrai assumer un nouveau mode de vie. Une famille japonaise, exploitant une ferme, allait nous accueillir pour un temps assez long (entre 1 et 3 semaines). Il faudrai manger 3 fois par jour avec eux, vivre ensemble, un vrai petit defis. C’est grace a la communaute WWOOF qu’on pouvait realiser cette aventure. Ce sont des fermier « BIO » qui veulent partager leur connaissances et qui accueillent des gens qui vont bosser dans leur ferme pour rien, sauf un gite et les 3 repas. Quand la dame est descendue du train, il restait 1h pour nous preparer psychologiquement et linguistiquement. Le gars de 34 ans qui s’occupait de gerer le compte WWOOF de la famille, avait deja prevenu que c’est son pere (Parlant peu anglais) qui viendrai a la gare.
5 min apres l’arrivee a Tokuyama, le monsieur (Mamoru san) arrivait en voiture. Nous devenions des WWOOFer.

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