Kuala Lumpur

Du 23 au 26 fevrier et du 09 au 12 mars 2010.

Kuala Lumpur, grande ville, monde moderne, le choc Malaisien se confirme. Decidement, la Malaisie est un pays DEVELOPPE. Sans demi-mesure : il faut dire DEVELOPPE.

Chanceux, on a trouve quelqu’un pour nous heberger par le biais du Couchsurfing. C’est Peter. Peter a 65 ans, retraite de l’education nationale anglaise et d’origine ecossaise. Pour profiter au mieux de sa retraite anglaise (Plus ou moins flexible) il a decide de s’installer a Kuala. Il a achete un appartement et sous-loue une chambre a un malais nome Jay. Ils s’entendent bien et font pas mal de sorties ensemble. Jay a 45 ans et est celibataire.Cette situation leur permet a tous les 2 de ne pas etre tout seul a la maison le soir. Tres bien.
Leur acceuil est chaleureux. Il y a une chambre pour nous et une salle de bain. On est a 30 minutes (marche+bus+metro) du centre ville. On est a 45 min des tours Petronas. En prime, Jay a un chat a poil long orange blanc avec de grands yeux jaunes. C’est Kaissey. Kaissey est completement accros aux calins, il reclame toute la journee, se met sur le dos pendant les seances, c’est un vrai pacha.

Kuala Lumpur (KL) a la reputation de ne pas etre attrayante culturellement. En plus notre guide qui rassemblait toute l’asie du sud-est ne develloppe pas beaucoup KL. On n’a vu que trois choses : magasins, tours Petronas, China town. Le tout etale sur deux passages. Entre les 2 passages, crochet par un court de meditation intensif de 10 jours (Voir article VIPASSANA). Peter et Jay nous ont vu avant et apres et n’ont pas ete choque par la transformation. Tant mieux car nous n’avions pas prevu d’y trouver une revelation mystique.

Magasins : comme tout bon pays developpe, la malaise se plie en quatre pour que chacun depense le maximum possible. C’est encore plus vrai a KL. Un centre commercial a Kl ? Oui, lequel ? Ou ca ? Le gros ou le tres gros ? Celui avec Carrefour dedans ? Voila. On avait besoin de faire quelques achats. Je met un t-shirt 3 jours sur 5 depuis 16 mois, il fallait bien le changer. Et aussi un nouveau jean. Ca y est j’ai bascule : mon ustensile prefere en voyage, c’est le blue jean. C’est resistant, pas salissant, et puis comme dans les pays chaud, la plupart des hommes portent des pantalons, bah ca permet de se fondre un peu plus dans la population, meme si on a pas des tetes locales.  Un peu d’anti moustique au cas ou le centre Vipassana serait infeste… Des courses, la vie normale quoi.

Tours Petronas : pas grand chose a dire. On y est alle pour la librairie qui se trouve dans leur centre commercial. A 500m des tours, il a commence a pleuvoir, on a baisse la tete et fonce. On a quand meme vu qu’elles etaient hautes mais pas aussi haute que le SWFC a Shanghai. On est pas monte voir le point de vue. L’acces est gratuit mais il faut venir se battre le matin tres tot pour avoir un ticket et revenir dans la journee a une heure fixee. Ca nous interessait pas d’autant plus que ca ne permet pas d’acceder tout en haut des tours mais seulement a la passerelle qui est a mi-hauteur. A Shanghai on accedait a plus de 400m alors qu’ici ce serait 200m. On veut pas faire les difficiles… mais bon.

ChinaTown: des chinatowns, il y en a partout. Paris, New-York, Bangkok, Singapore, Jakarta et bien sur KL. On aime bien y aller pour manger ou acheter un truc pas cher si necessaire, sinon c’est pas forcement passionant quand on en a deja vu 2 ou 3. Cette fois ci, on cherchait un cafe internet. On en a profite pour manger chinois. Ca fait pas de mal.

En conclusion, un passage sans profondeur dans une ville qui ne pretend a aucune profondeur. Certaines choses sont vraiment remarquables a KL. Kuala Lumpur donne une bonne image de la Malaisie en concentre. Et la Malaisie fait une tres belle performance de tolerance. Le pays est officielement musulman, mais de nombreuses communautes y vivent, dont certaines ont des religions tres eloignees de la fois musulmane monotheiste : l’hindouisme ou la « religion chinoise« . Tout cela se passe tres bien. Il faut remarquer que les religions sont indiquees sur les pieces d’identite, mais a coter de ca, la liberte est assez grande. La police du culte musulman peut controler les gens dans les restaurant durant le mois du Ramadan pour verifier qu’ils ne sont pas musulmans, et les autres font ce qu’ils veulent. Les restaurateurs sympas mettent les musulmans non pratiquant dans un coin du resto discret… on sait s’arranger. Les filles musulmanes doivent porter un voile sur la tete, mais le reste est libre. Bien sur aucune ne penserait a mettre un short ou un decollete mais elles savent se mettre en valeur et il n’y a pas de stereotype vestimentaire. Pas de segregation, on voit des groupes de jeunes filles et de jeunes hommes dans les rues. Tout le monde nous parle a l’occasion : hindou, voilees, non-voilees, chinois. En plus, la Malaisie est tres investie dans l’education de la nation. On peut choisir entre une ecole chinoise, musulmane, hindou etc mais un point commun est mis sur l’apprentissage de l’anglais. 99% des gens parlent un bon anglais en malaisie. En 3 semaines nous n’avons rencontre que 3 personnes incapables de parler anglais. Sinon, tout le monde peut parler, jeune, vieux, tres vieux, chinois, hindoux, voilees, non voilees, chauffeur de taxi, marchand de legume ambulant… rien a voir avec la France. Kuala Lumpur donne une tres belle image de la Malaisie et une image positive de l’etre humain en general.


La machine a calins by philadia

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