Suzhou, du 18 au 22 octobre 2010
Apres en avoir pris plein les mirettes a l’exposition universelle, il était temps de quitter Shanghai pour Suzhou, une petite ville a 1h de train. Comme on est toujours aussi malin, la demande de visa pour le Vietnam a été faite au dernier moment et l’un d’entre nous devra faire un aller-retour à Shanghai pour récupérer les passeports. Bravo, 11 mois de voyage et encore des problèmes d’anticipation.
A Suzhou, nous avons trouve une place, avec couchsurfing, chez une allemande en stage chez Bosch-chine. Elle vit en collocation avec 2 autres stagiaires de Bosch dans un appartement moderne des quartiers nouveaux de Suzhou. On ne sera pas prêt de la vieille ville… Katja vient nous chercher très gentiment à la gare après son boulot. Le taxi traverse la ville jusqu’à ce nouveau quartier de Suzhou, assez riche. Hall d’entrée en pierre, télé pour se détendre en attendant l’ascenseur. L’appartement est vaste et tout blanc. Il y a 3 chambres, un confortable canapé, bref Bosch s’occupe bien de ses expat’ temporaires. Ce 1er soir, nous sortons au restaurant avec les collègues de Katja, Allemands aussi. Katja est ultra gentille, elle nous laisse son lit double pour dormir dans le canapé.
La 1ere journée commence doucement par un matage de film le matin. L’après midi, on avait décidé d’aller réserver des billets pour le prochain transfert vers Hangzhou en bateau. Hélas le service croisière, 1 nuit sur le bateau, pour Hangzhou n’existe plus. On prend des billets de bus. En revenant par la vieille ville, on achète de quoi faire des raviolis dans un magasin. Comme la préparation de ravioli est monnaie courante en chine, on peut acheter des montagnes de petits carres (ou ronds) de pate a ravioli dans les rayons « traiteur » des supermarchés chinois. La journée fini donc par un court de préparation de ravioli chinoise. Mei nous a appris ca il y a 1 semaine et la méthode est déjà transmise a Katja.
La 2eme journée est plus culturelle. On passe au musée de Suzhou. Il se compose d’un bâtiment nouveau très bien pense autour d’un petit étang intérieur mélangeant tradition chinoise et modernisme, et d’une vieille maison chinoise labyrinthique. Il y a des collections de vieux habits, de vielles estampes, encres, broderies et aussi du plus moderne en tableau. En sortant du musée nous nous séparons (C’est ultra rare, ca fait bizarre). Je pars pour Shanghai récupérer les passeports. Je ne fais pas attention au type de train en achetant le ticket. Ce sera le train ultra-rapide. Vitesse de pointe 319km/h, indique sur un écran en temps réel dans le compartiment.
La 3eme journée sera ultra culturelle. On décolle des le matin pour visiter 4 jardins. Dans l’un d’entre eux, discussion avec le monsieur qui s’occupe des bonzaïs. Il raconte que le bonzaï est en faite un art chinois. Les bonzaïs de ce parc, dont il s’occupe tous les jours, seraient très vieux. L’un d’entre eux lui aurait été donne par un paysan lors d’une de ses balades en montagne et aurai plus de 400 ans. C’est vrai qu’il a l’air vieux.
Dans le dernier parc de la journée, on se retrouve enfermés dans un des pavillons. La gardienne était en train de faire le tour du pavillon quand nous sommes rentres, elle a ferme la porte sans nous voir… Quel bonheur de devoir appeler des inconnus au travers d’une porte pour leur demander d’aller chercher le gardien. Ca fait un souvenir particulier de Ruigang Pagoda.
Le dernier matin, avant d’aller prendre le bus, on a tranquillement regarde un film. C’était Get Him Greek. C’est de la même trempe que Las Vegas Parano, en plus british meme si americain. On a bien rigole et puis on a remis les sacs sur le dos et on est reparti à l’aventure.