(Du 16 au 22 septembre 2011)
Cuzco est reputée ultra touristique. C’est normal, c’est l’ancienne capitale de l’empire Inca et c’est la base de départ pour aller visiter le Machu Pichu. Il est aussi tres connu que la ville de Cuzco a créé un billet globale pour aller voir un ensemble de sites touristiques. On ne peut pas acheter les billets séparément et ça donne toujours une impression d’arnaque. C’est le genre de ville oú on rentre presque fébrile, bien convaincu que les relations locales se limiteront au minimum après les negociations systématiques, même pour payer les WC publics. 22 mois de voyage n’enlevent pas tous les prejugés.
La ville.
En fait il n’y a pas eu trop de monde, car nous sommes quand même en septembre et les européens ont repris le travail. Il n’y avait donc pas de grandes bandes de tour operators et l’on a pu profiter de la ville a l’aise. La ville est très belle. Ça a vraiment été le coup de foudre. On s’est senti vite a l’aise et on a même reussi à rencontrer des gens normaux chez les taxis et les hoteliers, pas des rapaces. Juste une seule au pressing : ça commence par » on pesera au retour », ça continue par « il y a 4 kilo j’ai pese tout a l’heure » et ça fini par « on pese ensemble comme prévu, enleve ton doigt de la balance et ça fait 3 kilos ».
Cuzco est un drame. Au premier abord il est possible de se laisser bercer par le charme d’une église ou il y a de belles peintures du 17eme siècle et des ruines de construction Inca. Ça fait coup double, combo. Mais en fait la réalité est dramatique. Dès qu’on entre dans la cathédrale, la vérité toute crue éclate. La cathédrale a été construite expressement sur les ruines (destruction européenne) du temple inca ou étaient conservées les vénérables reliques du grand roi inca… Voila Cuzco est l’embleme de l’europe, de l’église europeene, qui vient ch… sur la millénaire culture inca. Moi ça me rend un peu skyzophrene. Même ça me fait bien mal au coeur. En passant en Inde ou au Vietnam, on rencontré des gens qui avaient été colonisés mais, après coup, qui vivaient encore dans leur culture et leur religion d’origine. Ici a Cuzco, le poid de l’écrasante sainte église patati patata, se fait sentir intensement. La Pachamama traine dans un réduit. Difficile de dire si elle vie encore ou si l’on exume son cadavre pour les touristes ou pour raviver un folklore pretexte á de la politique locale. Difficile a dire. Quelques vrais rites existent encore, en particulier au moment des equinoxes, mais quand on rentre a l’eglise il est nécéssire de penser que le dieux unique est bien unique. Pachamama attend dehors avec les chiens. Merde, j’aime pas ça. Cuzco c’est pas une cinécure.
Les copains
Cuzco ça a été aussi plein de copains. D’abord on a revu le couple d’allemands qui vivent sur un bateau depuis 4 ans. On a bien trainé ensemble en ville, au marché et fait quelques repas ensemble. Ensuite, de retour du Machu Pichu, on s’était lié avec une famille de français qui voyagent pour 1 an : Christelle, Vincent, Nils et Adam (5 et 7 ans). Mais oui bien sùr !!!!!!! Il y a des gens qui partent en voyage avec leurs marmots pour un an. Il s’agit de partir avec les cours du CNAM et de les faire bosser tous les matins 3h. C’est pas compliqué. Chrystelle et Vincent nous ont introduit sur la radio Le Mouv, dans l’émission Hallo La Planète. Grâce à eux on va désormais passer de temps en temps a la radio pour raconter comment elle est la planète. Une vraie antenne en direct pour raconter aux gens que voyager est bien plus a la porter de chacun que chacun veut bien le croire.
La bouffe.
Enfin en ce qui concerne la bouffe, Cuzco est réputée pour une spécialité de poisson qui s’appelle Ceviche. C’est du poisson cru marine dans du jus de citron servi avec maïs et salade. Ça se trouve dans des stands du marché central. Ça ne pouvait confirmer qu’une chose : il faut toujours aller manger au marche en voyage.