(Le 10 décembre 2011)
Et dire que même la fin a un début et une fin !!!!!!!!!!
Et le début de la fin, c’est la fin de quelque chose. Le début de la fin, ce sera donc le dernier remplissage de sac à dos. Le remplissage de sac à dos doit se compter à hauteur du nombre de ville, donc plus de 150 fois. Plus de 150 fois on a rempli les sacs qu’on avait souvent essayé de ne pas trop vider pour ne pas avoir a les re-remplir. Souvent on y a vu trainer des choses qui n’avait jamais servi à rien ou presque, ou des choses qui ne servaient plus à rien depuis des plombes. Quelques colis envoyés en France ont fait croire qu’on réussissait à vider ces maudits sacs mais ce furent des leurres. Le sac à dos de voyage est un aspirateur, une sorte de machine à se remplir sans cesse. Cette fois-ci ça va cesser pour de bon. Une fois rentrés en France ils ne pourront plus refuser de se vider.
Le début de la fin c’est aussi un dernier adieu à quelqu’un, dans un Aéroport. Pour ça on a eu de la chance, on avait Christian. S’il ne nous avait pas reçu chez lui et si on ne s’était pas tant apprécié, on serait allé à l’aéroport tous seuls, on aurai quitté un hôtel sans charme et il n’y aurai eu, à cette heure matinale, personne à l’accueil pour qu’on fasse semblant de pleurer quelqu’un. Non là c’était fort !! Christian était avec nous, il voulait même plus nous lâcher et est repassé deux fois dans le hall : 1 fois pour nous faire doubler toute la file d’enregistrement (Christian a été Steward 12 ans) et une deuxième fois pour nous faire rentrer dans la douane VIP ou on fait pas la queue 1h. Et oui, à 5h30 du matin les aéroports sont blindés.
Le milieu de la fin c’est des heures d’avion. Comme chacun le sait, un billet d’avion pas cher ça veut dire plusieurs correspondances et ça use plus de kérosène qu’un vol direct : va savoir Charles… Le premier vol est allé à Buenos Aires. Là, Fadia est tombée nez-à-nez avec le plus gros pot de Nutella jamais vu. Un choc rappelant qu’il y pas que les voyages pour être heureux. Le deuxième vol, le plus long, est allé à Madrid. Passons les détails sur le sommeil haché menu. Le dernier vol allait à Roissy Charles de Gaules. Cet avion Low-cost était vraiment une boite à sardine avec des ailes. Même les fringues du personnel de bord avait l’air au rabais, mais on s’en fiche.
Le milieu de la fin ce fut aussi une dernière aventure. Une aventure qu’on a préféré vivre en Europe qu’ailleurs. A l’aéroport de Madrid, nous devions récupérer les sacs à dos et les ré-enregistrer. Il y a du avoir une confusion avec l’étiquette de « transfert » des précédents vols et les sacs ne sont jamais arrivés sur le tapis roulant. Esseulés, on a été pris en charge par une dame responsable de ce genre de trucs. D’après elle le plus efficace était de faire une réclamation et de choper l’avion suivant au plus vite. C’est donc les mains dans les poches qu’on est arrivé en France, libérés de presque tous biens matériels. A bas le matérialisme !!!!! Les sacs ont finalement été livrés le dimanche, lendemain de l’atterrissage, à domicile et sans frais. Bon à noter.
La fin du voyage a aussi un début et une fin. Ça commence par des portes qui s’ouvrent pour nous mettre nez à nez avec la famille et les amis. Il y avait là Marie-Thérèse, Christine, Jean-Hugues, Nathanaël, Charlotte, Julien, Augustin, Claire et des nouveaux venus. Les nouveaux venus étaient : Rachel, Pénélope et Ferdinand. On était bien émus, eux aussi, c’était chouette. La suite de la fin c’est de prendre le RER B et de se retrouver d’un coup en plein Châtelet les halles pour choper la ligne 1. Paradoxalement pas de choc. Tous parait normal, sauf peut-être que les gens parlent français au téléphone… Fadia se fait aussi surprendre par les pub écrites dans une langue trop connue. Peut être que je regarde moins les pubs qu’elle.
Sortie station Sablon, nous avons traversé Neuilly pour aller voir Mamie-Minou à la maison de retraite. Tous ceux qui étaient à l’aéroport sont là aussi. En plus, débarquent Adel Et Rabiaa ainsi que Bruno et Gabin. Comme un deuxième effet kiss-cool. Avec toute cette activité nous avons facilement résisté à la fatigue du décalage horaire.
La fin de la fin, c’est de se retrouver à La Garenne Colombes, comme si de rien n’était, après presque 25 mois de vadrouille, à dormir dans un bon lit douillet et en pensant qu’il va bien falloir aller chez le coiffeur.
Merci à tous nos fans de blog et un merci particulier à Julien, le plus fidèle des fidèles.