(Du 25 mai au 15 juin 2011)
C’est un beau matin de fete nationale que le bus est arrivé á Mendoza. Il a encore fallu sauter dans un bus local pour arriver 20mn aprés á Perdriel, lieu du premier WWOOF en Argentine. Pour ceux qui ne connaissent pas, WWOOF est une organisation qui permet de se faire heberger en pension complete dans une ferme de type organico-biologique en échange de travail sur place. Le but du jeux est d’échanger, et donc de faire prosperer, les techniques dites « bio ». On avait deja fait ca au Japon.
Theresa et Armando nous acceuillent. Ce sont 2 retraités dans leurs 70. Ils ont une maison avec un grand jardin de 1 hectar. Ils font du vin et quelques legumes. Ils ont une cinquantaine de poules, 2 nandous, une vingtaine d’oies et 2 chiens. La maison est située a coté de la fameuse route nationale RN40. C’est une route avec beaucoup de trafic car elle mesure presque 5500km du nord au sud. C’est l´aorte du pays. On entend les camions nuit et jour. La maison est mignonette. Une grande mezzanine dans le salon nous sert de chambre. C’est bien sympa parce que la region est plutot froide en ce moment et la chaleur des chauffage au bois remonte naturellement dans la « chambre ».
On est resté 3 semaines chez eux parce qu’on s’y sentait bien. Le travail etait assez varié et les conversation politiques avec Armando toujours interessantes. Quand on est du meme bord, ca aide.
Planter des oignons. Depuis qu´on fait du WWOOF c´est une des rares fois ou on a appris quelque chose qui servira dans le jardin de notre futur maison. C´est simple et éfficace, planter des oignons, c´est juste une question d´organisation pour que ca aille vite, pas de grands mysteres. Le coté organique de l´affaire c´est qu´Armando fait du composte de petit bois et paille. Aussi, il recupere la merde des poules et des canards pour fertiliser encore plus la terre. Zero pesticide, zero engrai, comme on aime á la maison.
Peinture. Il suffisait de mettre en avant les compétances de peintre de Fadia pour que le travail tombe á gauche á droite. Poutre en acier, portail, chaises… Pour ne pas tacher ses chaussures Fadia s´est inventé un style « a part » en enfilant des sacs plastique en sur-chaussure. On aime ou on aime pas.
Auvent pour voiture. Pour proteger les voitures de la grele Armando a réalisé un auvent en taule. Il a fallu faire quelques soudures (Mon nouveau metier) et fixer les grandes taules. Genres de travail sympas parce que quand c´est fini on est tout fier de son oeuvre.
Stock de bois. Il a fallu quelque jours pour motiver Armando a nous laisser fouiner dans tous le bois de saule coupé il y a quelques mois et qui trainait dans les fausses le long de la grille. Sous les branchages a bruler il y avait des bois un peu plus gros qui sont passes a la sie circulaire pour servir au chauffage. On a bien coupé 2 ou 3 metres cubes.
Bodega. La premiere a ete la bodaga d´un couple de leurs amis. Ils n´y vivent pas mais ont installé une maisonette pour pouvoir y profiter de leur dimanches entre amis. Avant d´arriver a la bodega Jose et Lila ont fait un grand detour dans l´arriere pays pour nous expliquer (entre autre) le fonctionnement du systeme d´irrigation. Le flux du Rio Mendoza est completement récuperé en un point amont de la ville et distribue dans une reseau de canaux (5 ou 6 principaux). Un cycle de distribution est organisé et qui depend du debit du fleuve. Chaque zone irriguée recoit 3 ou 4 jour d´eau toutes les 2, 3 ou 4 semaines. La route RN40 franchit un pont sur le fleuve (Rio Mendoza) oú le lit est completement a sec. Il sert de carriere a cailloux. Aprés ce detour culturelo-technique, on est arrivé a la bodega pour enfin boire du pinard et manger un Asado.
La deuxiéme bodega fut plus grande et entretient un musée du vin. C´est une vieille bodega qui a plus de 100ans.
A part le probleme de la poussiére, le séjour a ete bien agréable et c´est comme d´habitude un peu triste que nous avons quitté nos hotes.